Le développement durable doit se retrouver au cœur des décisions
Le Parti rappelle d’ailleurs l’importance d’agir immédiatement au niveau environnemental en mettant en place un plan climatique ambitieux. Il vaut mieux prévoir les budgets en ce sens. « Par exemple, il faut investir en décarbonation des immeubles de la Ville et de sa flotte de véhicules, devancer les travaux de raccordement des différentes pistes cyclables et reverdir le territoire. Les villes de Gatineau et de Victoriaville en sont des modèles inspirants. Nous avons accumulé un retard très important en matière de protection du territoire, d’adaptation et de luttes aux ravages climatiques laissés en plan par l’ancienne administration », renchérit M. Barbeau.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a récemment rappelé, encore une fois, l’urgence d’agir pour tenter de limiter la hausse de la température. Nous devons viser une baisse drastique de notre consommation d’énergies fossiles. Aussi, une étude produite par la firme WSP commandée par l’Union des municipalités fait état que même si nous parvenions à freiner les émissions de gaz à effet de serre, le Québec sera frappé de plein fouet notamment par les vagues de canicules, des précipitations plus intenses, des périodes de gel et de dégel, etc. L’étude évalue les coûts supplémentaires pour permettre l’adaptation à ces situations à plus de 10 milliards d’ici 10 ans. « Il faut comprendre que de l’argent supplémentaire devra être prévu dans les prochains budgets de la Ville pour faire face à ces enjeux» ajoute Jacques Bouchard, conseiller du district 3.
En somme, le projet de construction du terrain de baseball ouvre la porte à un débat de priorités quand la Ville doit ajouter des dépenses imprévues sur son budget ou sur ses plans d’investissement.
À l’occasion du Jour de la Terre du 22 avril, rappelons-nous l’urgence de bifurquer ou de remettre en question nos choix individuels et collectifs pour un mieux-vivre ensemble.