Autre préoccupation du chef du parti: Qu’adviendra-t-il des arbres de cette pinède si le promoteur décide de les raser? Le maire a refusé de répondre clairement à cette question posée à trois reprises, même une fois après que la décision ait été prise. Il y a un manque de transparence flagrant sur ce dossier d’échange de terrains.
Penser aux générations futures est une priorité
Face à cette situation, le Mouvement Jérômien aurait préféré que cette forêt centenaire demeure la propriété de Saint-Jérôme et fasse l’objet de mesures de protection pour les générations futures. En ce sens, les élus du parti ont appuyé la proposition d’amendement, du conseiller Mario Fauteux, pour réaliser des travaux de médiation territoriale.
Monsieur Barbeau explique : « Pendant les consultations publiques sur la nouvelle politique environnementale, nous avons recommandé d’instaurer un comité consultatif en environnement qui aurait comme mandat d’évaluer les retombées environnementales et soutenir les décisions du conseil municipal, et ce, dans l’intérêt de la population et des générations futures ».
Le Mouvement Jérômien souligne qu’il y avait plusieurs autres avenues pour financer l’achat d’un terrain pour le futur garage municipal au lieu de mettre en péril un boisé d’arbres centenaires. Il aurait été possible de repousser un autre projet moins prioritaire au plan triennal d’immobilisation afin de libérer les 5,5 M $ requis pour l’achat du terrain. « La population s’est exprimée nettement en faveur de la mise en valeur et la protection de nos milieux naturels et notre parti désire que les consultations citoyennes soient mises au centre des décisions et non pas ignorées comme c’est le cas actuellement » conclut le conseiller Bouchard.