
Simon Marcil : mettre son expérience politique au service du terrain
Ancien député du Bloc Québécois de Mirabel de 2015 à 2021, Simon Marcil a été élu à deux reprises à la Chambre des communes, où il a porté des dossiers importants en agriculture, en travail et en économie régionale. Il a également agi comme whip de son parti, en coordonnant le travail parlementaire d’une équipe de députés.
Aujourd’hui professionnel chez Hydro-Québec, il poursuit des études supérieures en science politique afin de mieux comprendre les transformations sociales et institutionnelles des dernières années. Mais c’est à Bellefeuille qu’il choisit d’agir concrètement. Père de trois enfants, il y a trouvé un milieu de vie calme, sécuritaire et proche de la nature. Il s’inquiète des hausses de loyer, de la congestion routière et du manque d’écoute de la population dans les décisions locales.
Simon Marcil aborde aussi son retour à la vie politique avec transparence et honnêteté. Ayant reçu un diagnostic de trouble bipolaire pendant son passage à Ottawa, il dit avoir traversé des périodes difficiles qui l’ont amené à mieux comprendre la réalité de milliers de Québécois vivant avec des enjeux de santé mentale.
« Ce diagnostic m’a permis de mettre des mots sur ce que je vivais, mais surtout, d’aller chercher de l’aide. C’est un chemin qui m’a appris l’humilité, la résilience et l’importance d’écouter vraiment les autres », partage-t-il. Sans chercher à être défini par cette réalité, il souhaite maintenant contribuer activement à sa communauté, avec une conscience accrue de la fragilité humaine.
« Je veux aussi montrer qu’il est possible de se relever, et peut-être inspirer d’autres hommes qui se sentent vulnérables à faire ce pas vers l’aide. Revenir, c’est aussi une preuve qu’on peut aller de l’avant. »
Il rejoint une équipe chevronnée, motivée par une vision claire pour Saint-Jérôme, menée par Rémi Barbeau, un chef qu’il qualifie de « profondément humain, rassembleur et porteur d’une ambition sereine et sincère pour sa communauté. »
Simon Marcil affirme revenir à la politique avec plus de lucidité et de sérénité, mais avec la même volonté d’agir : « J’ai encore le feu sacré. Je suis prêt. »