Ainsi, les deux personnes élues ne participeront donc plus aux débats ni aux prises de décisions préalables aux propositions soumises lors des séances du conseil municipal. « Pourquoi donc se priver de discussions, voire de débats, se déroulant dans un respect mutuel, alors que les intentions sont d’être au service de la population? » se demande Rémi Barbeau, chef du Mouvement Jérômien.
Rappelons également que les deux élus n’ont pas brisé le code de conduite ou d’éthique et n’ont jamais manqué de respect envers les autres élus. Ils assument leurs rôles de manière responsable et compétente. D’ailleurs, cela semble reconnu puisque du même souffle, ils ont été informés qu’ils pourront continuer de siéger sur leurs commissions respectives. « Il semble s’agir avant tout d’une stratégie purement politique. De cette façon, Avenir St-Jérôme prouve qu’il est prêt à retirer des discussions les personnes qui ne partagent pas les opinions du parti plutôt que de créer un lieu de débat raisonnable. Décidément, le Parti Mouvement Jérômien ne partage pas la même définition de la démocratie. Je trouve cela décevant, surtout venant de la part d’un parti qui compte des membres qui ont subi l’exclusion dans un passé récent », ajoute M. Barbeau.