Les données de 2016 montraient une situation déjà préoccupante :
- – 45 % des ménages jérômiens sont locataires (en 2021, 49 %);
- – Le revenu médian des ménages locataires est de 30 857 $, après impôt;
- – 17,5 % des ménages vivent sous la mesure de faible revenu, après impôt;
- – 27,9 % des ménages consacrent 30 % ou plus de leur revenu aux frais de logement
Cette approche qui manque de vision et d’envergure freine le développement économique local. Quand une grande partie des revenus est absorbée par le logement, il reste moins d’argent pour vivre décemment et consommer dans les commerces et services de proximité.
« Il faut agir maintenant. Fixer une cible de 20 % de logements abordables, c’est offrir un toit à tous et à toutes, soutenir nos commerçants et attirer des travailleurs. Construire une ville où tout le monde peut vivre décemment, ça exige une vision et du courage politique. », ajoute Rémi Barbeau
Le Mouvement Jérômien réitère l’urgence d’intégrer cette cible au plan d’urbanisme pour bâtir une ville accessible et durable. Cette situation met à nouveau de l’avant qu’Avenir Saint-Jérôme démontre son amateurisme en matière de logement et qu’il ne s’agit pas d’une priorité.